La technique de la partie double consiste en un double enregistrement des faits à saisir. Il en résulte que chaque transaction est enregistrée au moins sur deux comptes, dont l’un est la contrepartie de l’autre. Une opération commerciale entraîne des flux, ceux-ci peuvent se caractériser par un ou plusieurs ressources, un ou plusieurs emplois.
Selon la technique de la partie double, chaque opération, chaque fait est analysé concomitamment sous ses deux aspects : origine et emploi.
Ainsi, contrairement au langage usuel, tous les comptes qui reçoivent sont débités alors que tous les comptes qui fournissent sont crédités : débits et crédits étant nécessairement d’égal montant.
D’un autre côté, l’utilisation du journal va contribuer à améliorer l’organisation du travail comptable.
Aussi, au lieu de porter les écritures qui décrivent dorénavant pour chaque opération la ressource et l’emploi qui en est fait directement dans les comptes à colonnes, les opérations seront-elles portées dans les comptes dans un journal chronologique qui va permettre de contrôler la succession des transactions telles qu’elles se déroulent dans la vie réelle l’une après l’autre.
Exemple :
- Achat immeuble 100.000 .
- Payé fournisseur de l’immeuble par chèque.
- Encaissé loyer en espèces 1.000
Les opérations inscrites dans un premier temps dans le journal, seront ensuite reportées dans chacun des comptes à deux colonnes «débits et crédits». La récapitulation de tous les comptes à colonnes est faite dans un tableau appelé “Balance”.
A ce stade, on peut avancer une nouvelle définition du compte : Le compte est une unité de classement comptable. Il est une entité représentant des éléments réels lorsqu’il s’agit d’un compte de bilan, alors qu’il est une entité abstraite lorsqu’il s’agit d’un compte de gestion.
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